ÉVIDEMMENT
-Écrit en l'honneur de Daniel Balavoine mort en 1986-
Y'a comme un goût amer en nous Comme un goût de poussière dans tout Et la colère qui nous suit partout Y'a des silences qui disent beaucoup Plus que tous les mots qu'on avoue Et toutes ces questions qui ne tiennent pas debout Évidemment Évidemment On danse encore Sur les accords Qu'on aimait tant Évidemment Évidemment On rit encore Pour des bêtises Comme des enfants Mais pas comme avant Et ces batailles dont on se fout C'est comme une fatigue, un dégoût À quoi ça sert de courir partout On garde cette blessure en nous Comme une éclaboussure de boue Qui ne change rien, qui change tout Évidemment Évidemment On danse encore Sur les accords Qu'on aimait tant Évidemment Évidemment On rit encore Pour des bêtises Comme des enfants Mais pas comme avant Pas comme avant Pas comme avant